samedi 6 août 2016

C'était le frère de Dalida

T'as vu? On peut plus vraiment parler, parler, parler de ce qui se passe parce qu'on a compris que ça se passait tout le temps. Ce n'est plus si loin qu'on ne le porte pas, si loin, trop loin mais c'est si souvent qu'on ne peut pas le porter tout le temps, si souvent, trop souvent.



 Orlando c'est la Floride, je n'ai presque que de mauvais souvenirs de mon séjour en Floride mais ça on s'en fiche. Orlando on sait tous que c'est en Floride, avant d'oublier quand le sang aura trop coulé ailleurs. On sait et on préférerait que ce soit juste le frère de Dalida.En Floride (aussi) il y a des personnes qui étaient, des gens qui sont morts. On ne sait pas trop qui était le tueur vraiment, si il s'est racolé aux assassins du drapeau noir ou sil a simplement eu une vie ratée et de douleurs mais il n'est pas parti tout seul. C'est dommage on fait tellement de choses seul qu'il aurait fallut rester dans le ton, partir seul dans un coin. C'est moins paillettes c'est sur d'être retrouvé à l'odeur plutôt qu'à la une du monde entier mais ça aurai été plus propre.



J'ai posé Orlando à Paris, Jourdain, Belleville, sur "mon" mur, là où on me sourire et me déchire, ca va ensemble. On peut pas se réjouir de recevoir des fleurs et refuser les crachats, ca va ensemble, c'est l'humain.


                                                               Photo Martial Denais


Bizarrement c'était un joli jour, chaleur, des heures de découpe avant et une grande page blanche. Au centre Thierry et Pascal encore , "ils" étaient déjà venus sur ce mur, avant qu'on ne parle de mariage pour tous et que le moyen âge défile au saint nom mensonger de la nature. Autour d'eux il y a des visages. On ne connait pas les visages de ceux qui sont partis alors ce sera ceux là pour aujourd'hui, ici.

     Photo Martial Denais


Ils sont là et on s'en va . Ah oui...L'amour n'est jamais sale.

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